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Redac

Quand la machine IET est lancée...

Cela devait être une entrevue dans une classe, à 6 personnes. Cela s'est transformé en conférence donnée par 4 hommes politiques devant plus de 70 étudiants.


Il est 13h40. l'événement débute dans 20 petites minutes. Les élèves de rhétos sont installés dans la salle d'étude. Les 5e collaborateurs administratifs sont de service, tailleurs et costumes ajustés. Pour l'instant, seuls 2 des 4 invités sont présents...

Vous le sentez ce petit trac monter? Celui qui vous fait osciller en stress et excitation. C'est ce tourbillon d'émotions qui a envahi Virginie Libert, professeure à la base de cette organisation. Une bouffée de chaleur qui s'est envolée avec l'arrivée du dernier convive, 3 minutes avant le coup de 14h.


Il faut dire que le projet a rapidement pris de l'ampleur. "L'an passé, des étudiants voulaient rencontrer un politicien mais je n'avais pas eu l'occasion d'organiser cela, commente Virginie Libert. J'en ai donc parlé à deux de mes connaissances, de deux partis différents, qui ont marqué leur accord pour venir voir ma classe de 7e, composée de 4 étudiants. Je me suis dit, autant contacter les autres formations politiques pour organiser un vrai débat. Après tout, les élections sont proches."


C'est en en parlant à Martine Galoppin, la cheffe d'atelier, que la machine s'est emballée. "Elle m'a dit que ce serait bien que les rhétos de sa section puissent profiter de cette rencontre. Et d'autres options, en arts et en coiffure, ont suivi le mouvement." C'est ainsi qu'il a fallu organiser un vrai petit événement de A à Z.

L'option des collaborateurs administratifs (CA) a été mise sur le coup pour la logistique: mise en place, accueil, service. "Pas mal d'élèves de 5e se sont portés volontaires, souligne Sophie Negrin, professeure dans la section. Ils avaient déjà été appelés en renfort lors de leur 4e donc ils étaient motivés." Pour ce premier événement, Sophie Negrin a été particulièrement attentive à la façon de s'exprimer, la posture, le sourire ainsi qu'aux petites initiatives personnelles. "Cela peut sembler anodin mais dès qu'ils ont vu une petite tâche de café près de la machine, ils se sont empressés de l'essuyer pour ne pas que cela fasse mauvais genre. Certains ont déjà l'oeil pour ces petits détails."


Il s'agissait là de la première organisation gérée par les élèves de 5e. Au fil de l'année, ils seront amenés, tout comme ceux de 6e, à participer à une foule d'autres activités du genre. Ce qui est plutôt motivant. "J'aime bien le fait d'être en mouvement, d'accueillir, de diriger le public, confirme Chayma Daahali, chaussée de ses plus beaux souliers vernis. Ce ne sont pas les chaussures et les vêtements que je porte habituellement mais cela ne me pose pas de problème d'être habillée comme ça pour les prestations, y compris devant d'autres étudiants que je connais."


Les étudiants en CA ne sont pas les seuls à s'être distingués. L'ensemble de l'assemblée a écouté les prises de paroles des 4 politiciens leur faisant face. Ils les ont même interpelés sur plusieurs sujets: la sécurité dans la ville, les jobs étudiants, les promesses respectées, l'aide au premier emploi... Le tout dans une ambiance calme, respectueuse voire bon enfant.


Rendez-vous demain pour découvrir le ressenti des différents intervenants à ce débat qui n'a pas manqué de contenu, de propositions et de bons mots: une carie à 700 dollars, "nous aussi on voudrait qu'Ecolo disparaisse", "j'ai mis... 20 secondes à lire leurs propositions", "mes 3 filles me trouveraient très gênant si je faisais n'importe quoi sur les réseaux."




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