230 exposants, 3 langues, 2500 personnes et, bien sûr, nos étudiants de l'IET.
Sur une échelle d'excitation de 1 à 10, on doit plus ou moins être à 12 actuellement chez les 6e techniciens commerciaux de l'IET. Ce jeudi, ils se rendront à Malines pour participer à une foire internationale des entreprises virtuelles (EVI - en savoir plus). "Il y a du stress, commente Nada. On s'attend à devoir parler anglais et néerlandais donc on doit maîtriser nos produits dans 3 langues."
Mais, avant d'y penser, il faut préparer ce salon.
"On aura 12 tablettes, c'est suffisant?", "Les prix affichés, c'est TVAC?", "Attends, remets des paillettes". Les réflexions fusent, les étudiants s'affairent aux 4 coins de la classe. Ils sont supervisés par leurs professeurs, Jessica Belkouaci et Irep Karacaoglan, et leur manager de filiale, David. "Je distribue les tâches et je contrôle leur avancée ainsi que la facturation", détaille-t-il avant d'emmener Mirko pour la préparation des tablettes.
Tout doit être prêt de A à Z pour le jour J. "Il faut encoder les produits dans le programme, préparer les formulaires,...", énumère Mo-Reda. En plus de cela, les affiches promotionnelles doivent être imprimées et plastifiées; les produits vendus font l'objet d'un packaging particulier; le stand sera décoré pour se démarquer des autres... Autrement dit, c'est un événement grandeur nature qui attend les 6e TQ. "On a une petite pression en plus car on ne sera plus dans notre école comme la dernière fois", souligne-t-il.
L'IET avait en effet accueilli un événement de ce type il y a quelques mois. "On avait eu de très bons retours de nos profs. Ca nous a mis en confiance, reconnaît Leonora. Notre point d'amélioration? Connaître nos produits plus en profondeur." Et ce dans 3 langues puisque les étudiants seront en transaction avec des francophones, des néerlandophones, des Slovènes et des Slovaques.
Les deux équipes de ventes de l'IET devront donc être archi-prêtes pour être à la hauteur de la réputation de leur EVI. Des prix remportés les années précédentes trônent au mur. Il en manque encore un: celui de la foire BELFAIR 2024. On compte sur vous l'équipe!
"Là, c'est du concret"
Noah est arrivé il y a peu à l'IET. C'est la première fois qu'il intègre une entreprise virtuelle et qu'il participe à ce type d'événement. "Ca change de mon ancienne école. J'avais des cours théoriques. Si tu ne suivais pas, c'était foutu. Là, c'est du concret: on a des produits, des achats, des ventes... Je ne connais pas encore tous les articles mais j'ai été en immersion en néerlandais à l'école depuis ma primaire donc comprendre et parler cette langue ne me fait pas peur. Je pourrai aider les autres élèves à ce niveau-là".